La première dame de tunisie, leila trabelsi, a été déboutée au tribunal de Grande Instance de Paris dans sa demande d'interdiction de publication et de diffusion du livre La régente de Carthage.
La femme du président avait, en effet, estimé que ce livre comportait "des passages diffamatoires et d'autres injurieux" à son encontre. Ecrit par deux journalistes, Nicolas Beau et Catherine Graciet, ce livre met en exergue le "rôle déterminant" de leila Trabelsi dans la gouvernance de la Tunisie. Les auteurs estiment aussi que la première dame a su placer les membres de "son clan" ( sa famille) à des postes clés.
Le TGI a estimé que leila Trabelsi "n'a pas respecté dans son assignation l'obligation qui pèse sur elle d'indiquer les textes de loi appliquables à la poursuite" ce qui "met les défenseurs dans l'incapacité de savoir exactement ce qui leur est reproché et d'organiser leur défence".
La Régente de Carthage, Main Basse sur La Tunisie est donc bien paru le 1er octobre et a été tiré à 18000 exemplaires. Des compatiriotes sympathisants de la première dame de Tunisie sont venus manifester devant la Découverte (l'éditeur) le jour de la sortie du livre
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire